RESTAURATION

A l’atelier, les techniques traditionnelles de dorure sont utilisées pour la restauration de cadres et d’objets.

Avant de commencer un travail de restauration, chaque partie de l’objet est analysée pour définir le traitement et le mode opératoire appropriés. Il est nettoyé pour retirer saleté, poussière, vernis ou peinture ancienne ; les parties abîmées, elles, sont recollées et réparées.

Toutes les précautions sont prises pour conserver la dorure originale.

Les pièces manquantes sont soit moulées soit sculptées. Plusieurs couches de blanc ou apprêts (mélange de colle de peau de lapin et de blanc de Meudon) sont appliqués sur le nouvel élément. Pour affiner les détails, la reparure est souvent nécessaire. Le ponçage laisse la surface à dorer lisse comme du marbre. On y couche l’assiette (préparation argileuse qui va happer l’or). Enfin, le doreur assoit l’or en utilisant soit la dorure à l’eau soit la dorure à l’huile.

La dorure à l’eau, de loin la plus belle mais aussi la plus longue, consiste à jouer sur les mats et les brunis (poli de l’or que l’on obtient en écrasant l’or avec une pierre d’agate). C’est une dorure d’intérieur.

La dorure à la mixtion (à l’huile), plus rapide mais moins élégante que la dorure à l’eau, a l’avantage de pouvoir être utilisée sur de nombreux supports autres que le bois. C’est une dorure d’intérieur et d’extérieur.

La patine, touche finale qui reproduit les traces et les cicatrices laissées par le temps, intègre les parties restaurées aux parties anciennes.

Mon expertise permet d’apporter informations et conseils sur la façon de restaurer et de valoriser les objets qui me sont confiés. Tout est fait pour conserver l’intégrité de l’œuvre originale.

BIOGRAPHIE

Une licence d’économie suivie d’une maîtrise de communication au Celsa ont plongé Sophie K pendant de nombreuses années dans le monde de la publicité, de la presse et des relations publiques. C’est en travaillant pour la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites, puis pour les salons de la musique classique, du patrimoine culturel et Retromobile à Paris que sa passion pour les métiers anciens s’affirme.

Quelques années à Londres lui permettent de continuer Outre-Manche sa quête des beaux métiers.

Une fois installée en Normandie, elle commence son apprentissage en dorure, et deux ans au sein de l’Ecole d’Ameublement de Paris (CFA de la Bonne Graine), récompensés par son diplôme de doreur-ornemaniste, la font entrer dans le petit cercle des artisans d’art.

Sophie K travaille essentiellement pour une clientèle privée. Elle enseigne l’art de la dorure à l’école de Condé à Paris (1er cycle de préservation du patrimoine). Avec deux autres artisans, elle a créé l’association Passion d’Artisans qui présente deux fois par an des métiers d’art qui font la renommée de l’artisanat français et normand.